La Cité interdite

2 Mars 2017

Pour ma dernière journée en Chine, tous les éléments sont en place pour me permettre la visite de la fameuse Cité interdite.

Le retour des 12 degrés annoncés y est pour quelque chose! Je n'aurais jamais eu la patience de faire la file pendant une heure dix si la température avait été celle d'hier.

Une horde de policiers de tous les types vérifient notre identité et passent nos sacs au peigne fin. Heureusement, ma photocopie de passeport est acceptée. La surveillance est telle dans cette ville que toute entrée dans le métro requiert également de poser son sac sur le tapis roulant du détecteur, surveillé par deux agents qui nous oscultent parfois avec leur appareil électronique. Il y a aussi des gardes postés à l'entree des hutongs que j'emprunte tous les jours.

Nous sommes des centaines à faire le pied de grue.

Je saute la visite de la Place Tiananmen , que je regarde de loin et qui n'est rien d'autre qu'un vaste rectangle arpenté par quelques curieux et surveillé étroitement par une milice chinoise.

La Cité interdite porte ce nom du fait qu'à l'époque, quiconque y pénétrait sans autorisation était exécuté sans procès .

Le site s'appelle Musée du Palais, qui occupe tout l'espace de La Cité interdite, qui a été édifiée entre 1407 et 1420, et qui constituait le Palais impérial pour les dynasties Ming et Qing qui ont gouverné le pays entre 1368 et 1911.

On y trouve 800 bâtiments répartis sur une surface de 167 000 mètres carrés, ce qui est immense lorsqu'on le parcourt. En voici le plan.

La Cité interdite occupe une surface d'un km par un km au centre de la ville.

Quand on y circule, l'espace se révèle immense et les monuments énormes. On ne peut cependant y pénétrer. Des ouvertures permettent d'y jeter un coup d'œil ou encore des fenêtres sales autorisent un coup d'œil furtif. C'est davantage l'architecture extérieure qui fascine, par ses formes recourbées et ses ciselures d'un pur style chinois, toute profane que soit ma vision.